J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort
De Adèle Fugère
Avec Thomas Drelon
Mise en scène Morgan Perez
AU THÉÂTRE DES BÉLIERS AVIGNON 2025
Après « Je m’appelle Bashir Lazhar » Thomas Drelon revient avec cette nouvelle adaptation d’un roman à succès !
Rosalie Pierredoux, 8 ans, sent toute la tristesse du monde peser sur ses épaules. Un matin, sans prévenir, Jean Rochefort et sa moustache vont changer son regard.
Drôle, poétique, inventif, absurde et incroyablement émouvant.
C’est l’histoire de Rosalie, et c’est aussi l’histoire de Jean. C’est l’histoire d’une dépression enfantine, d’une angoisse face au monde qu’une moustache et un esprit fantasque vont réparer. Une épopée minuscule certes, mais une épopée. Qui nous ramène vers la joie. Avec délicatesse, humour, et un brin de nostalgie.
« Le lendemain matin, je me suis levé. Je devais aller à l’école. Mais j’avais un truc qui me chatouillait au-dessus de la bouche. J’ai touché. Ca piquait un peu. Mais c’était doux aussi. Je suis allé dans la salle de bain. Je suis monté sur le rehausseur pour voir dans la glace. Et je me suis vu. Avec une moustache. J’ai souri. Je n’avais plus l’air de ce que j’étais. Je me suis dit : « Jean, ça te va bien. »»
EN TOURNÉE 2026/27
Contact diffusion :
Les Béliers en tournée / Camille / 07 86 41 93 71 / camille@beeh.fr
Fiche technique du spectacle sur simple demande
J’ai 8 ans et je m’appelle jean Rochefort
Seul en scène / Théâtre contemporain
Durée : 1h15
De : Adèle Fugère
Mise en scène : Morgan Perez
Avec : Thomas Drelon
Concepteur lumières : Patrick Touzard
Musique originale : Théo Glaas
Scénographie : Capucine Grou-Radenez
Costumes : Bérengère Roland
Vidéos : Édouard Granero
Une production Théâtre des Béliers
Contact diffusion : camille@beeh.fr
Note de création par Thomas Drelon
Pourquoi adapter « J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort » au théâtre ?
Pourquoi décide-t-on de raconter une histoire ?
C’est toujours difficile à expliquer, c’est une question sensible et très peu raisonnable, au fond.
Quand j’ai découvert ce texte, j’ai ri beaucoup, j’ai repris mon souffle parfois, j’ai eu les yeux ronds, puis plissés, puis humides.
Parce qu’au-delà de l’univers si particulier et délicatement absurde de l’autrice, il y a un regard porté sur le monde d’une immense sensibilité, d’une grande justesse et d’une poésie extraordinaire.
Et qu’à travers les mots de l’enfance mêlés à ceux de Jean Rochefort se dessine une humeur capable de chasser les idées les plus noires, complètement à rebours de l’époque que nous traversons : brutale, cynique, terriblement efficace dans la médiocrité, et totalement dépourvue de fantaisie.
Une époque qui pouvait désespérer Jean Rochefort mais qui alimenta aussi ses coups de gueule et ses plus belles saillies drolatiques.
Y trouver sa place sans perdre son cœur est le défi qui m’obsède, comme Rosalie, l’héroïne de cette histoire.
Pour y parvenir, on a parfois besoin d’un super pouvoir, et il peut arriver qu’un super-pouvoir réside dans une moustache.
En particulier quand il s’agit de celle de Jean Rochefort.
Note du metteur en scène Morgan Perez
« J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort » est une histoire à la frontière du conte, du chemin initiatique et de l’histoire fantastique.
Rosalie est une petite fille qui ne se sent pas en adéquation avec le monde qui l’entoure et qui est gagnée Parfois par l’envie de le quitter, de s’effacer comme les grands timides, sans déranger ni faire trop de bruit.
Un soir, dans sa chambre, elle demande de l’aide, en vain, … Le lendemain, se produit l’inattendu. Elle a une moustache ! Et pas n’importe laquelle. Celle d’un autre grand dépressif, celle de Jean Rochefort. Débute ce nouveau rapport au monde, qui la libèrera de ses nuages noirs.
Le spectacle se raconte sur un espace neutre qui vient traverser la chambre de Rosalie et la séparer en deux. Dans cet espace théâtral apparaissent les univers de Rosalie, cohabitant avec la chambre sans y appartenir. Nous sommes enfermés avec elle, à l’intérieur d’elle-même ou peut-être n’avons-nous jamais quitté cette chambre.
Thomas Drelon, un homme loin de ses 8 ans, incarne Rosalie. Ce choix théâtral permet la prise de la parole dans l’universalité de son propos. Il porte les mots de Rosalie, il est Rosalie ou toutes les Rosalie, hommes et femmes confondus, qui traversent les mêmes questionnements.
Le rythme de la parole est induit par la langue d’Adèle Fugère : rapide, condensée, dynamique, ciselée. Elle ne larmoie pas, ne psychologise pas, elle avance inexorablement vers la libération.
La moustache et Jean Rochefort sont traités comme le nez de clown, comme la cape de super héros. Ils permettent de sortir de soi, de se libérer.
« J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort » est une épopée fantastique, une ode à la vie et l’amour.